NIO, un constructeur chinois reconnu pour son système d’échange de batteries pour voitures électriques, fait face à un problème croissant d’abus de la part de certains automobilistes.
Avec l’essor de milliers de stations d’échange, l’entreprise a observé que des utilisateurs exploitent cette fonctionnalité en se livrant à des pratiques inappropriées, telles que l’utilisation commerciale de leurs véhicules pour des services de transport ou de livraison, la revente des batteries échangées, et même l’utilisation de leurs voitures comme générateurs mobiles pour alimenter des chantiers ou des habitations.
En réponse à ces abus, NIO a déjà réduit le nombre d’échanges de batteries autorisés par mois et limité la quantité d’énergie pouvant être utilisée à partir des véhicules pour des charges externes.
Cependant, ces mesures n’ont pas suffi à endiguer les problèmes économiques engendrés par ces pratiques.
Avec un coût annuel d’exploitation de ses stations de recharge s’élevant à 100-120 millions d’euros, NIO doit trouver des solutions efficaces pour protéger son modèle économique, actuellement déficitaire.