Les scientifiques ont examiné 14 de ces modèles et ont constaté que ceux recourant à un raisonnement détaillé produisent jusqu’à 50 fois plus d’émissions que ceux qui offrent des réponses plus concises.
Par exemple, le modèle COGITO, doté de 70 milliards de paramètres et considéré comme le plus performant, émettait trois fois plus de CO2 qu’un modèle similaire proposant des réponses courtes.
L’étude met en lumière le fait que des tâches plus complexes, telles que l’algèbre, entraînent des niveaux d’émissions nettement plus élevés par rapport à des tâches plus simples.
Cela souligne les répercussions environnementales des avancées technologiques en intelligence artificielle.
Les résultats de cette étude incitent les utilisateurs à réfléchir davantage à leur utilisation des technologies IA, en privilégiant des réponses brevets pour minimiser leur empreinte carbone.
Les choix de modèles ont également un impact sur les émissions de CO2 ; certains modèles peuvent traiter un plus grand nombre de requêtes tout en gardant des taux d’émissions comparables.
Les chercheurs espèrent que ces découvertes permettront au public de mieux appréhender les coûts environnementaux associés à l’IA, les encourageant à faire des choix plus éclairés dans leur utilisation de ces outils.
L’article « Des chercheurs découvrent que certaines invites d’IA peuvent générer jusqu’à 50 fois plus d’émissions de CO₂ que d’autres » est paru pour la première fois sur IA Tech News, une plateforme dédiée à l’actualité et aux tendances de l’intelligence artificielle.
Source: IA Tech news