Bien que certains utilisateurs rapportent des impressions positives et considèrent ces outils comme des alternatives économiques aux thérapeutes, ces systèmes ne sauraient remplacer des professionnels qualifiés.
En effet, les réponses fournies par les chatbots reposent sur des données trouvées en ligne, souvent sans prendre en compte la complexité et les subtilités des interactions humaines.
Des modèles spécifiques tels que Woebot et Wysa ont été conçus pour traiter des questions relatives à la santé mentale, et des études laissent entendre qu’ils peuvent contribuer à réduire certains symptômes d’anxiété et de dépression.
Cependant, il est important de noter que ces recherches ne tiennent pas toujours compte des populations à risque et peuvent présenter des biais en raison de financements provenant des développeurs.
Le sujet de la fiabilité de ces chatbots soulève encore de nombreuses interrogations.
Bien qu’ils puissent apporter un soutien temporaire, il demeure essentiel de consulter un professionnel en cas de troubles persistants.
Par ailleurs, des inquiétudes émergent concernant le risque de dépendance émotionnelle ou d’isolement accru chez certains utilisateurs.
Source: IA Tech news