Ferrari a admis une erreur en remplaçant des boutons physiques par des commandes haptiques sur ses volants, et prévoit de revenir à des équipements traditionnels.
Ce changement débute avec le modèle Amalfi, qui réintroduit un bouton de démarrage classique, très demandé par les clients.
Bien que la technologie haptique ait été d’abord intégrée dans l’hypercar SF90 et partiellement dans le nouveau F80, le responsable commercial, Enrico Galhiera, a reconnu que cette innovation, bien que sophistiquée, compliquait l’interaction des conducteurs tout en conduisant, ce qui va à l’encontre de l’objectif de sécurité.
Galhiera explique que l’idée initiale derrière la technologie haptique était d’imiter la rapidité d’interaction d’un smartphone.
Cependant, il a pris conscience que ce système, bien qu’innovant, ne convenait pas parfaitement à un usage en voiture.
À l’avenir, Ferrari vise à équilibrer l’utilisation de commandes numériques et physiques, en faisant des boutons les plus essentiels, comme celui de démarrage, des éléments physiques emblématiques de la marque, et ce sera appliqué dans tous les nouveaux modèles à venir.