Ce chiffre dépasse largement celui des médecins expérimentés, qui n’atteindraient qu’un taux de précision de 20 %.
Le système a été testé sur des études de cas provenant du New England Journal of Medicine en utilisant un benchmark constitué de 304 cas réels, permettant ainsi de simuler des situations dans lesquelles l’IA ou un praticien humain interroge des patients et demande des examens.
Cette intelligence artificielle est capable de combiner plusieurs modèles pour améliorer l’exactitude des diagnostics.
Les résultats obtenus montrent non seulement une performance supérieure, mais également des coûts réduits par rapport à ceux des médecins.
Toutefois, Microsoft souligne que ses recherches restent limitées, car elles se centrent sur des cas rares et ne prennent pas en compte les conditions réelles de travail, où les médecins ont accès à des ressources telles que des livres ou Internet.
Par ailleurs, l’entreprise continue d’élargir son éventail d’outils, notamment avec Rad-Dino pour la radiologie et Dragon Copilot, un assistant vocal destiné aux professionnels de la santé.
Microsoft prévoit d’évaluer son IA dans des environnements cliniques réels, en attente de l’approbation des autorités réglementaires pour une utilisation plus large.
Source: IA Tech news