Ce trou noir, qui est un émetteur de rayons X très brillant, se trouve au sein d’un cluster d’étoiles compact à l’intérieur d’une immense galaxie elliptique.
Les observations montrent que cette source de rayons X exceptionnelle, localisée à environ 40 000 années-lumière du centre de la galaxie Hôtesse NGC 6099, génère une émission à une température atteignant 3 millions de degrés.
On soupçonne que cette chaleur intense peut être attribuée à un événement appelé « perturbation des marées », où le trou noir dévore une étoile malchanceuse.
Les chercheurs estiment que les petites étoiles autour de ce trou noir lui fournissent un apport régulier de matière, ce qui lui permet de briller de manière intermittente.
La recherche sur les trous noirs de masse intermédiaire est particulièrement complexe.
En effet, ces objets, qui pèsent entre quelques centaines et 100 000 fois la masse du Soleil, restent souvent invisibles à cause de leur faible activité.
Contrairement aux trous noirs supermassifs, qui absorbent une grande quantité de gaz et de poussière dans leur environnement, les IMBH ne génèrent pas assez de rayonnement pour être détectés facilement.
Ce caractère évasif les rend intrigants pour les chercheurs qui tentent de comprendre l’évolution des trous noirs.
Les astronomes croient que l’identification de ces IMBH pourrait fournir des indices cruciaux sur la formation des trous noirs supermassifs, alors même que d’autres théories suggèrent qu’ils pourraient aussi être le produit de processus différents, notamment l’effondrement direct de nuages de gaz dans l’univers primitif.
En décryptant ces dynamiques, les scientifiques espèrent obtenir une image plus claire de la manière dont les galaxies et leurs trous noirs évoluent au fil du temps.