Sur les 149 gisements identifiés dans le monde, plusieurs en Europe pourraient être développés de manière durable pour répondre aux besoins du continent.
Le projet, financé par l’Union européenne et le fonds britannique UKRI, a mis en lumière les risques considérables présents dans des régions écologiquement sensibles, en contraste avec les sites plus prometteurs en Norvège, Suède, Finlande, Canada et Australie, dont le complexe de Fen en Norvège et le Groenland semblent particulièrement intéressants.
Parallèlement à la cartographie, le projet a élaboré un modèle de simulation des chaînes d’approvisionnement, intégrant des scénarios d’interruption et des stratégies de durabilité comme le recyclage.
Willem Auping de l’université TU Delft souligne que la modélisation aide à anticiper et à gérer les défis des chaînes d’approvisionnement.
Le projet se conclura en juin 2026, avec pour objectif de créer une filière européenne efficace en terres rares, réduisant ainsi la dépendance à la Chine et favorisant un secteur stratégique pour la transition écologique, notamment la production de magnétos pour moteurs électriques.