Le réservoir de San Luis, l’un des plus vastes lacs artificiels en Californie, joue un rôle crucial en fournissant de l’eau potable à de nombreuses régions, tout en étant un lieu prisé pour la baignade, la pêche et la navigation.
Cependant, l’apparition répétée de floraisons d’algues vertes, souvent désignées comme « harmful algal blooms » (HAB), a suscité des préoccupations croissantes.
Ces floraisons, bien qu’apparemment calmes à la surface, peuvent produire des toxines dangereuses pour la santé humaine et animale, entraînant des symptômes allant d’éruptions cutanées à des maladies graves.
En effet, plusieurs cas de mortalité canine ont été liés à ces algues.
Pour faire face à ce problème, de nouvelles approches de surveillance sont requises.
Brittany Barreto Martinez, alors étudiante diplômée à l’Université de Californie à Merced, a identifié un besoin pressant d’améliorer la manière dont la présence des algues nuisibles est détectée dans le réservoir.
Au lieu de se limiter aux échantillons prélevés uniquement à la périphérie, elle a entrepris dexaminer les concentrations d’algues plus loin dans le lac, particulièrement lors des périodes où les plaisanciers affluaient.
Accompagnée de son conseiller, elle a développé une méthodologie utilisant la télédétection par satellite, une technique prometteuse pour identifier les floraisons, permettant une surveillance plus étendue et réellement représentative de la situation dans le lac.
Avec cette approche, elle espère non seulement améliorer la surveillance des algues, mais aussi renforcer la sécurité publique face à ce fléau écologique.