En s’intégrant à la création musicale, des logiciels comme AIVA et Amper permettent de composer des morceaux originaux en fonction de paramètres donnés, produisant des résultats parfois étonnants, utilisés dans des bandes sonores ou des contenus en ligne.
De plus, des productions musicales entièrement générées par l’IA, comme « Daddy’s Car », imitent des styles d’artistes célèbres, soulevant des questions sur l’authenticité et les droits d’auteur.
Cependant, certains artistes voient l’IA comme un partenaire de création.
Par exemple, Holly Herndon a coécrit un album avec une IA, tandis que Taryn Southern a expérimenté un projet musical où l’algorithme joue un rôle clé.
Parallèlement, les technologies d’IA améliorent les processus de production musicale, rendant la production plus accessible.
Cela amène à une réflexion sur le rôle de l’artiste face à des outils capables d’analyser et d’anticiper les préférences du public.
Si certains craignent que l’IA déshumanise la musique, d’autres y voient une opportunité pour explorer de nouvelles avenues créatives.
En fin de compte, l’enjeu réside dans l’intention artistique derrière l’œuvre, qu’elle soit le fruit de l’humain ou de la machine.