Drew Dietsch propose une vision provocante de la fiction en affirmant que chaque histoire peut être considérée comme une histoire d’horreur.
Il souligne que le genre de l’horreur est souvent mal compris et que des œuvres comme Le Silence des agneaux ou Les Dents de la mer sont indéniablement des récits d’horreur.
En appliquant ce cadre à Tuons un oiseau moqueur, il soutient que ce roman et son adaptation cinématographique peuvent être perçus comme une histoire d’horreur, notamment à travers le procès de Tom Robinson, un homme noir innocent condamné pour des raisons raciales.
Cet aspect tragique, selon Dietsch, illustre la véritable terreur des préjugés.L’auteur met également en avant la figure de Boo Radley, un personnage souvent vu comme un "monstre".
Ce dernier, en fin de compte, incarne un paradoxe : les véritables monstres, comme Bob Ewell, sont ceux qui se cachent derrière les apparences.
Dietsch propose que le récit soit requalifié en tant que film d’horreur noir, conscient de l’obscurité à la base de notre société.
En conclusion, plutôt que de le cantonner au genre du drame, il plaide pour reconnaître Tuons un oiseau moqueur comme une œuvre qui explore les horreurs du racisme et des préjugés.