Alors qu’il ne reste que quatre jours pour parvenir à un accord, les discussions entre les 184 pays présents aux Nations Unies sont marquées par des désaccords persistants.
La pollution plastique menace notre environnement, pénètre nos mers et nos terres, et affecte gravement la santé humaine.
En effet, la prolifération de plastiques dans la nature est telle qu’on retrouve des microplastiques jusque dans les zones les plus isolées de la planète, allant des sommets des montagnes aux profondeurs abyssales des océans.
Au cours de la première semaine des pourparlers à Genève, aucun consensus clair n’a émergé, les États étant toujours en désaccord sur les objectifs et la portée du traité.
Des groupes de travail ont tenté d’aborder des questions techniques liées à la gestion des déchets et à la production de plastique, ainsi qu’à l’impact des substances chimiques sur la santé et l’environnement.
Des lignes de fracture se dessinent entre deux camps distincts : d’une part, un groupe de pays en grande partie producteurs de pétrole prônent une approche axée sur la gestion des déchets, tandis qu’à l’opposé, un groupe croissant d’États demande des mesures plus ambitieuses pour réduire la production et l’impact des plastiques, voire une clause de réduction drastique de celle-ci d’ici 2060.
Alors que les discussions continuent, le temps presse pour que ces nations trouvent un terrain d’entente avant que la conférence n’atteigne son terme.